Durant le cours d’éducation aux médias, j’aime travailler par projets. Ce processus pédagogique est en effet bien plus adapté à m a réalité de terrain. N’ayant les élèves qu’une fois par semaine en bloc de 1 à 2 h, cela leur permet de mieux s’organiser et organiser leur travail. Cela permet également (et surtout) de lier plusieurs compétences et attendus autour d’un travail unique. Nous travaillerons en effet plusieurs champs du programme pour arriver à la finalité du projet. Et pour finir, cela permet de donner du sens aux apprentissages et de développer des compétences transversales comme la collaboration et l’échange.
Dans un autre registre, le projet et surtout son produit fini me permet, en tant qu’enseignant, d’évaluer le travail des élèves. Si le projet est réussi, cela veut dire que les élèves maîtrisent les compétences et attendus souhaités. S’il ne réussi pas, c’est alors l’occasion de voir où cela n’a pas été et de tenter de trouver des pistes d’améliorations. Dans cette optique, on ne perd jamais, soit on gagne, soit on apprend comme l’a si bien dit Nelson Mandela !
Les projets ont le grand avantage d’avoir un objectif final bien concret, que l’on peut adapter en fonction des années ou des classes. Ainsi un même projet peut être mené dans une classe de P4 et de P6, les attentes étant moins ambitieuses pour les plus jeunes.
Le projet J.T. que je mène en 5e et 6e année primaire, est en réalité l’aboutissement des 4 années de découverte d’éducation aux médias. En effet, ce projet à lui seul, regroupe presque l’entièreté des programmes et compétences vues en 3e, 4e et 5e année. Il est aussi un excellent moyen de permettre aux enfants de s’exprimer par les médias, tout en comprenant comment fonctionne l’envers du décors. C’est, selon moi, le projet le plus riche que l’on puisse faire avec des élèves de primaire.